Nuit transfigurée
Lundi 16 février 2026 à 20h00
Auditorium Saint-Pierre des Cuisines
en partenariat avec Les Jeudis de l’Auditorium
Théâtre Jean-Alary (Carcassonne)
Richard Strauss
Sextuor extrait de Capriccio opus 85
Richard Wagner
Prélude de Tristan et Isolde
(version pour sextuor à cordes de Sebastian Gürtler)
Arnold Schoenberg
La Nuit transfigurée opus 4 pour sextuor à cordes
Vous êtes conviés ce soir à une grande réunion de famille musicale, celle du romantisme germanique tardif. Si le fantôme bienveillant de Brahms plane sur les compositeurs de ce programme, c’est bien Richard Wagner qui – a l’apogée de son art avec l’opéra Tristan et Isolde – influencera l’écriture de ses « disciples » : sa maîtrise des tensions harmoniques n’a pas son pareil pour exprimer tous les états de la passion amoureuse. On retrouve cet héritage dans le magnifique sextuor de Richard Strauss, qui est l’ouverture de son dernier opéra, Capriccio. On le reconnaît aussi dans l’écriture du jeune Schoenberg, grand admirateur des poèmes symphoniques de Richard Strauss. Sa Nuit transfigurée, au style déjà plus moderne et créatif, exalte l’amour et la lumière, comme dans le texte dont il s’inspire : « Tu as apporté un éclat de lumière en moi, tu m’as moi-même refait enfant. »
Juliette Gil


Kristi Gjezi, violon
Il commence le violon avec son père Spiro Gjezi. Après des études au conservatoire de Bordeaux, il entre au C.N.S.M. de Paris à l’âge de 13 ans dans la classe de Patrice Fontanarosa. En 2005, Il est 1er prix au Concours international de violon d’Avignon (Ginette Neveu). Deux ans plus tard, il remporte son diplôme de formation supérieure de violon Très bien à l’unanimité du jury au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et intègre alors le cycle de perfectionnement dans la classe de Jean-Jacques Kantorow et Svetlin Roussev.
Kristi Gjezi est également lauréat des concours internationaux de violon T. Varga, P. de Sarasate & D. Oistrakh (2008-2009-2013).
Habitué des festivals et scènes classiques en France (Orangerie de Bagatelles, Festival musical d’automne des jeunes interprètes, Petit Palais, Cité de la musique, Archives nationales, etc.) il se produit également en Europe (Suisse, Espagne, Bulgarie, Roumanie, Kosovo, …) en musique de chambre et en soliste avec de nombreux orchestres (Orchestre Pasdeloup, Opéra de Marseille, Orchestre symphonique de Navarre, Orchestre philarmonique de Pleven, Moscow state Orchestra, Orchestre de la radio à Tirana…). Invité de France Musique (invité dans l’émission de Gaëlle Legallic « dans la cour des grands »), Kristi Gjezi a également été soutenu par la fondation Natexis Banque Populaire et a bénéficié d’un violon G.B Guadagnini de 1784, prêté par la fondation Zilber de 2007 à 2009.
Il est super-soliste à l’Orchestre national du Capitole de Toulouse depuis 2018.

Chiu-Jan Ying, violon
Née en 1986 à Taïwan, Chiu-Jan Ying débute le violon à l’âge de trois ans auprès de son père. Avant d’arriver en France en 2001 elle a remporté plusieurs concours à Taïwan et s’y est produite en soliste avec l’Orchestre des Jeunes en interprétant « Zigeunerweisen » de Pablo de Sarasate puis « Tzigane » de Ravel lors des tournées en Asie du Sud-est et en Europe en 1997 et en 1998. En 2000 elle a interprété le Concerto en sol de Bruch avec le National Taiwan Symphony Orchestra à Taichung et à Keelung. En 2005 elle est lauréate au concours international de violon « Heifetz» en Lithuanie.
Entrée en 2001 au CNSMDP dans la classe de Boris Garlitzky, elle obtient son prix en 2005. Elle travaille parallèlement la musique de chambre en formation duo violon – piano auprès d’Alain Meunier de 2004 à 2006. De 2006 à 2008 elle travaille avec Suzanne Gessner au CRR de Paris, ensuite admise au CNSMDP en master dans la classe de Svetlin Roussev, elle y obtient le diplôme en 2010 avant de suivre auprès de Theodor Paraschivesco et Boris Garitsky un troisième cycle de musique de chambre en formation duo violon – piano.
Chiu-jan a rejoint l’Orchestre national du Capitole de Toulouse en 2011 et occupe le poste de violon solo depuis 2023.

Juliette Gil, alto
Après ses études au CNR d’Angers, elle entre au CNSM de Paris où elle obtient une première médaille de solfège spécialisé (classe de Jacqueline Lequien), un premier prix d’alto (classe de Serge Collot) et un premier prix de musique de chambre (classe de Christian Lardé). Elle y étudie également l’harmonie et le contrepoint et participe aux cours de musique de chambre de Jacques Parrenin, David Walter, Maurice Bourgues et Roland Pidoux.
Professeur à l’École de musique de Mulhouse, titulaire du CA, elle entre à l’Orchestre national du Capitole de Toulouse en 1993 et participe à de nombreux concerts de musique de chambre en région toulousaine.

Bruno Dubarry, alto
Bruno Dubarry est né à Limoges dans une famille de musiciens. Il débute le violon à sept ans et obtient une médaille d’or du CNR de Limoges à seize ans ; il se perfectionne ensuite avec Gérard Poulet.
À dix-huit ans il est séduit par la sonorité de l’alto et son rôle plus discret que le violon mais si essentiel dans la musique de chambre ou orchestrale. L’année suivante il rentre au CNSM de Paris dans la classe de Serge Collot où il obtient un premier prix en 1987 et parallèlement pratique la musique de chambre avec Jean Mouillère.
La même année il rentre à l’Orchestre national du Capitole de Toulouse et en 1992 devient alto solo, ce qui ne l’empêche pas de poursuivre une importante activité de musique de chambre.

Sarah Iancu, violoncelle
Sarah Iancu débute ses études musicales avec André Fabre au Conservatoire de Montpellier.
Elle intègre le Conservatoire National de Musique de Paris et obtient un 1er prix de violoncelle à l’unanimité dans la classe de Roland Pidoux, et un 1er prix de musique de chambre dans la classe d’Alain Meunier. Par la suite elle poursuit sa formation avec Lluis Claret.
Sarah Iancu est lauréate du prestigieux Concours International Rostropovitch où elle obtient le Prix du Fonds Instrumental Français. Elle remporte le Premier Prix Valentino Bucchi à Rome et celui du Tournoi de musique à Bari. Elle est également lauréate des «Jeunesses Musicales Romania »à Bucarest.
Choisie par « le Monde de la Musique » comme l’une des meilleures violoncellistes de sa génération, Sarah Iancu est nommée Violoncelle Solo de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse en 2002, sous la direction de Michel Plasson. Elle poursuit parallèlement une riche activité de musique de chambre : régulièrement en duo avec David Bismuth, elle joue également aux cotés de Sonia Wieder-Atherton, et participe à son disque Monteverdi-Scelsi : « Vita » paru chez Naïve.
Invitée privilégiée des émissions radiophoniques et de festivals tels que Radio-France à Montpellier, Sarah Iancu se produit également en soliste, avec l’Orchestre national de la Radio Roumaine, ou encore avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, sous la direction de Tugan Sokhiev.
Dernièrement, elle a enregistré aux cotés de David Bismuth deux albums ”Mélodies Hébraïques”, aux Editions de l’Institut Européen des Musiques Juives.
Depuis 2015, Sarah Iancu est également professeur de violoncelle à l’Institut Supérieur des Arts et du Design de Toulouse.

Pierre Gil, violoncelle
Pierre Gil commence ses études musicales au CNR de Bayonne où il suit les cours de Jacques Doué. Il obtient très jeune les médailles d’or de solfège, musique de chambre et violoncelle.
En 1984, il entre au CNSM de Paris où il étudie le violoncelle avec Philippe Muller et la musique de chambre avec Maurice Bourgue, Jacques Parrenin et Roland Pidoux. Il y obtient deux premiers prix en 1988. Durant cinq ans, il est violoncelliste à l’Orchestre symphonique du Rhin à Mulhouse. Il participe à de nombreux concerts dans la région : il est violoncelle solo de l’Orchestre de Chambre La Folia et membre fondateur du Quatuor Arkan.
Depuis 1994, il est violoncelle solo de l’Orchestre national du Capitole de Toulouse.
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